
Retour à la fascinante Côte d'Ivoire de l'inéluctabilité démocratique, et de la fatalité réconciliatrice. Quelque peu soulagée de ses massacres ethniques, elle reste auréolée de ses rattrapages ethniques.

La faune politique ivoirienne reste toujours aussi pittoresque, et elle vire parfois à l'ubuesque. Plus on écoute bien nos hommes politiques plus on constate, avec effarement, qu’ils ne lisent absolument plus rien. Tant leur niveau de culture générale laisse à désirer, et va en s’affaissant.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, sous nos tropiques, un bon nombre parmi nos politiciens ne savent pas du tout que c’est l’opposition qui fait la sacralité même de la démocratie et non pas la majorité. Un raisonnement très simple nous suffirait ici pour nous en convaincre.

SI "VIS PACEM, PARA BELLUM"?
"A l’évidence, l’ethnicisme le plus borné a triomphé de l’Etat en Côte d’Ivoire. La montagne des horreurs de notre guerre présidentielle n’a accouché que d’une portée de souris ethniques remuantes qui se multiplient sauvagement.

La France n'a plus de politique diplomatique, depuis longtemps déjà, et elle n'est pas prête d'en avoir. Car à part son alignement systématique sur les Etats-Unis, et ses fanfaronnades en Afrique noire francophone, il n'y a rien de nouveau.